Nouvelle interview de Jacques Patenet
Depuis la publication d’une partie des archives du GEPAN et du SEPRA par le GEIPAN, nombre d’ufologues ont eu l’occasion de consulter cette base de données officielle… et nombre de questions ne sont posées : Pourquoi une telle sélection des données publiées ? Quelle validité des statistiques affichées ? Les classements des cas sont-ils toujours pertinents ? Trop d’anonymisation ne stérilise-t-elle pas la recherche ? Après plus d’un mois d’accès à ces données, le moment semblait opportun de poser ces questions, et d’autres, au responsable du GEPAN.
Article initialement posté le 9 mai 2007
De cette interview, plusieurs faits notables ressortent :
- Toutes les données ne sont pas encore publiées, qu’il s’agisse de périodes non couvertes (avant 1979, de 1980 à 1987) mais aussi couvertes (on ne trouve pas le cas de Duboc en 1994 par exemple)
- Les statistiques publiées ne reflétant que les cas publiés, elles sont donc tout aussi provisoires et Jacques Patenet considère qu’amalgamer les cas C et D comme étant “inexplicables” est abusif (seuls les D doivent être considérés comme tels)
- Le classement des cas (A, B, C ou D) est effectivement délicat et certaines peuvent être ré-examinées
- Les signalements au GEIPAN d’erreurs trouvées dans ces données sont les bienvenus
- Il n’y a pas d’espoir d’alléger l’anonymisation pour accéder aux lieux d’observation
- Le pic d’observation de 1993 coïncide avec l’apparition sur le marché des premiers lasers utilisés dans des discothèques
- le rapport du COMETA sera placé dans une section particulière les démarquant plus clairement comme non-officiels
- D’autres projets sont à l’étude, notamment de sensibilisation des témoins potentiels